17 octobre 2005

Ames sensibles s'abstenir !

Hier, à la fin du 2ème épisode d'Urgences, je pensais pavoiser avec mon mini-gilet achevé, bouton cousu. En l'essayant, petit problème, la manche droite était un peu trop serrée ! Effectivement, j'avais un peu trop tiré pour rabattre les mailles. Pas de problème, me dis-je, je défais la couture, je détricote et rabats les mailles plus souplement. Problème, je ne retrouve plus mon fil de de montage (ça m'apprendra à autant serrer), je m'énerve, je sors l'arme absolue : la paire de ciseaux. Il est maintenant 23 h, je suis fatiguée, bien sûr, toute à mon démontage barbare, je n'ai pas augmenté la puissance de l'halogène, je n'y vois rien, je m'énerve et... je tranche dans le vif ! Mon mari m'a interdit de m'y remettre aussitôt : "Laisse ça, tu verras demain."
Ce soir, à peine rentrée du travail, je fonce sur mon tricot, m'installe dans le jardin (en mère indigne, je laisse ma fille jouer toute seule et ne lui grommelle qu'un "C'est bien ma chérie" même quand elle fait la casse-cou sur son ballon sauteur...) et m'occupe de mon mini-gilet. Il n'y a plus rien à faire, il faut me rendre à l'évidence... Le mini-gilet devra être presque entièrement détricoté... Snif !


Avant, avec la manche massacrée la veille.

Après, avec l'arme du crime.

Moralité : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"

14 commentaires:

Anonyme a dit…

ah d'accord... C'est pour cela que tu te dépêchais ce soir !

Anonyme a dit…

Voilà une mésaventure qui m'est déjà arrivée... C'est TRES TRES ENERVANT !
courage !

Anonyme a dit…

GRRRRRRRR !! Bon courage !

Mlle F. a dit…

je m'inscrit dans le club des détricoteuses, si ça peut te consoler...

Anonyme a dit…

Bon courage !! Ce sont des choses qui arrivent ! Surtout quand on est fatiguée, et plus on s'énerve... heureusement que ton mari t'as dit d'arrêter sinon le massacre aurait été complet ! Et tu aurais regretté... maintenant il doit être fini à l'heure qu'il est, et super joli ;)

AquinER a dit…

Ah naoooooooooooooooon !
Que c'est triste une histoire de tension et de mailles rabattues qui n'en font qu'à leur tête. Et bien sûr, le comble, ça se produit sur un modèle qui se tricote en un morceau. Courage.

Anonyme a dit…

Ah, encore une victime des détricotages/tripatouillages tardifs... Je m'y vois comme si j'y étais, le massacre de 23h00 ça m'arrive tout le temps.
Courage! Je n'ai pas encore de tricot à monter (tout juste des morceaux!) mais je pense que c'est peut-être une idée d'ajouter un fil à coudre de couleur assortie avec ton brin de laine servant à la couture. De cette façon il sera plus facile à repérer en cas de démontage. Bonne continuation!

Anonyme a dit…

Je compatis... Courage !

Anonyme a dit…

ah la la.... pourquoi ça n'arrive pas qu'aux autres (dis-je en me disant: ouf cette fois ce n'est pas moi... demain, sûrement...)

Anonyme a dit…

Ggrrr !! Au tableau des "ne plus jamais faire" : tricoter tard, fatiguée et sans lumière !!! Allez courage!

Anonyme a dit…

Thiers, paraît-il, disait à son cocher dans les cas d'urgence "vas lentement je suis pressé".

Anonyme a dit…

aîe , c'est violent ! mais je suis sure que tu seras d'autant plus fière quand ce sera fini ! courage et respire !
Camille

Dorothy a dit…

Est-ce que c'est la série Urgences qui te donne des envie de scalpel ??? Je rigole mais je me suis assez bien reconnue dans ton post ! Moralité : tricot du soir, on prend du retard. Mouai, pas terrible le proverbe. Mais bon, courage, nous sommes toutes passées par là. Alors, mets la lampe à fond, ta petite sur son ballon et fais chauffer les aiguilles Baby !

MiMi a dit…

Super ce gilet, je connait cette meme scène de crime avec la laine doussine de bergère de france!!! mais je te souhaite beaucoup de courage et de patience!!

Marie

P.S: merci pour ton commentaire !