Polaire addict et petits désagréments tricotesques

Mes cours de couture ont cet avantage que, outre le fait que je m'améliore techniquement parlant, je découvre des nouvelles matières, enfin, pour l'instant une nouvelle matière : la laine polaire. Je ne sais pas pourquoi, cette matière me faisait peur, je pensais qu'elle était impossible à coudre, difficile à travailler, et son aspect était trop "rustique" pour moi (la faute peut-être à mon vieux sweat polaire qui me sert à jardiner, bricoler, me balader en forêt...). Que nenni ! Influencée par ma prof de couture, dont c'est le métier (elle crée des vestes et accessoires en polaire très originaux et de coupe moderne et féminine), et au vu de réalisations d'une de mes condisciples, jai mis mes a priori de côté et me suis lancée. Le bonheur ! L'extase pour une "PDME" comme moi (Partisane Du Moindre Effort, comme on dit dans ma famille) : pas d'effilochage donc pas de surfilage, presque pas besoin de bâtir puisque le tissu n'est pas glissant, et un rendu que j'adore !

Un "panncho" pour Eugénie.

Une cape de portage, Elvire ne tient plus sous mon manteau.

Ce n'est pas fini, j'ai besoin des conseils de ma prof pour les encolures, capuches et autres finitions.

En cours aussi, une jupe à plis creux contrastés, en m'inspirant de ce qu'avait montré La Lutine, elle n'est pas finie, mais me semble prometteuse.


Tissu marron à fines rayures et tissu à patchwork que j'appelle "Klimt" parce que le mélange des couleurs et du doré me fait penser à ce peintre.

Du côté du tricot, c'est ratages et autres détricotages : mon Karis, au neuvième rang du motif du corps est redevenu bande d'encolure, car il me manquait deux mailles, impossible de savoir où elles manquaient, comme c'est un tricot plaisir et qui n'est pas urgent, j'ai préféré tout défaire plutôt que de bidouiller.


La robe pour Eugénie a bien avancé, hier soir, j'ai fini le dos, et en prenant des photos tout à l'heure, je me suis aperçue d'une énorme erreur. Voyez !

(Cliquez pour agrandir)

Bon, je n'ai plus qu'à défaire jusqu'aux diminutions des emmanchures. Je sais, maman, "faire et défaire, c'est toujours travailler", mais ce n'est pas très motivant ! Sinon, dans son ensemble, la robe est jolie, elle donne ça :


Du coté de la "vraie vie", j'ai eu le plaisir, vendredi dernier, de revoir une tricoteuse viennoise (j'ignore si on appelle ainsi les habitants de la Vienne), elle m'a fait admirer son Karis, qui est plus avancé que le mien, et ses dentelles d'Odile (elle participe actuellement au knit-along). C'était très très sympa, j'ai trouvé un salon de thé parfait, alors, si certaines du Poitou voulaient se voir pour papoter (hein, Yukiko, Pmabelle et les autres...)...

Des nouvelles rapides

Alors que je voulais terminer mes en-cours, je n'ai pas pu résister à l'envie de mettre sur mes aiguilles un nouveau tricot, très facile, pour me reposer de Karis.


La robe est identique au modèle, couleur choisie par Eugénie, c'était ça et rien d'autre ! Il s'agit d'un modèle Phildar du "Pitchoun" automne, en Horizons, je la tricote en rond.

En parallèle, Karis monte doucement, quelques détails dans le blog collectif.


Sinon, ma machine à coudre turbine aussi, au cours de couture, je me fais une jupe à plis creux dans un tissu contrasté, en m'inspirant de ce qu'avait fait La Lutine. Je vous montrerai le résultat fini.